Gilets jaunes : François Hollande joue à Nostradamus après l’heure

Récemment invité du côté de Sciences Po Paris, l’ancien président de la République française François Hollande a accepté de revenir sur la crise sociale des gilets jaunes, crise qu’il avait, selon lui, vu venir. Selon lui, toujours, cette crise est également la sienne, lui qui tient une « part de responsabilité » dans le ras-le-bol général.

Hollande revient sur la crise sociale des gilets jaunes

Avec son humour caractéristique, le président Hollande s’est ainsi confié. Dans les faits, la hausse des prix des carburants, sujet sensible selon lui, était un sujet « inflammable ». Se rappelant que le prix du baril avait alors atteint des sommets historiques, les conséquences s’en sont vite faites ressentir, notamment au niveau du taux de popularité, indexé au prix de l’essence selon lui. « Plus les prix montent, plus vous descendez ».

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Très vite, ce dernier a toutefois tourné la situation dans un autre angle, profitant de l’occasion pour adresser un nouveau tacle à Emmanuel Macron. Ainsi, l’erreur de l’exécutif a été, selon ses déclarations, de tomber dans la leçon. « Il n’y a rien de pire pour un citoyen que de se faire donner la leçon » a-t-il expliqué, assurant qu’il s’était bien gardé de tous commentaires au moment de l’éclatement du mouvement social.

Le grand débat, de véritables enjeux

Aujourd’hui, la situation semble plus complexe qu’il n’y paraît, notamment à l’approche d’une nouvelle échéance politique, à savoir celles des Européennes. Les partis politiques pourraient ainsi être tentés de récupérer certains gilets jaunes, chose qu’il faut absolument éviter selon lui, au risque de ne rien voir changer, évoluer. L’objectif ? Que les partis jouent le jeu du grand débat et apportent des propositions concrètes. Voilà qui pourrait bien rajouter un peu de pression au clan Macron qui se sait de plus en plus scruté.

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