Retrait du traité nucléaire : la réponse cinglante de la Russie aux USA

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La décision américaine de se retirer d’un traité bilatéral signé entre Washington et Moscou, concernant le désarmement nucléaire, semble avoir relancé les tensions entre USA et Russie. Selon les deux partis, ce traité aurait été violé à de multiples reprises. Résultat, afin de taper du poing sur la table, les États-Unis ont souhaité imposer leur décision.

La Russie réagit au retrait américain

Signé en 1987, cet accord abolit à lui seul l’usage de missiles terrestres nucléaires d’une portée allant de 500 à 5.500 km. Visiblement échaudée par la décision américaine, la Russie a de fait annoncé qu’elle aussi se retirerait de cet accord, relançant de fait les rumeurs et les peurs de la course à l’armement nucléaire. Une annonce signée Vladimir Poutine qui a également confirmé que le Kremlin ne prendrait plus l’initiative de négocier sur le désarmement nucléaire avec les États-Unis. De son côté, Donald Trump avait annoncé son intention de quitter cet accord, à moins que la Russie ne « remplisse ses obligations en détruisant tous ses missiles, lanceurs et équipements qui violent le texte » dans les six prochains mois, date à laquelle se retrait sera effectif .

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Une réponse cinglante portée par la Russie qui espère d’ailleurs que leur partenaire américain « mûrisse » suffisamment afin qu’un réel dialogue puisse s’instaurer sous peu. Une décision qui pourrait pousser les deux états à relancer leur quête d’un arsenal nucléaire toujours plus puissant et complet. Vladimir Poutine a d’ores et déjà menacé de donner son accord en vue de la mise au point de nouveaux missiles à porte intermédiaire si jamais Washington venait à se retirer du traité de 1987. Une décision qui pourrait également permettre aux États-Unis de moderniser leur arsenal, eux qui ont annoncé dès février 2018 vouloir mettre au point deux nouveaux types de missiles nucléaires, missiles de faibles puissances tirés depuis un sous-marin.

La France et l’OTAN soutiennent Washington

Face à ces critiques concernant la relance de la course aux armements, les deux partis semblent se rejeter la faute, un haut responsable américain ayant récemment assuré que si course aux armements, il y avait, la Russie en était la principale responsable. De son côté, l’OTAN lui a appuyé la décision américaine tandis que la France soutient également Washington, appelant Moscou à respecter la décision américaine. Moscou pour sa part, a accusé les États-Unis de chercher son « épuisement économique via une nouvelle course aux armements ».

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