Dans un post publié hier jeudi sur sa page Facebook, le leader du parti Restaurer l’Espoir est tombé à bras raccourcis sur la Céna. Il estime qu’elle n’est ni « crédible » ni « irréprochable » et ses membres, soupçonnables . L’ancien ministre du gouvernement Talon en veut pour preuve les récentes déclarations du président Tiando.Ce dernier avait laissé entendre au cours d’une sortie médiatique que les dossiers de candidatures de l’Union progressiste et du Bloc républicain contenaient des fautes mineures. Cependant, elles ne pouvaient pas motiver le rejet de ces dossiers. Pour Candide Azannai, lorsque les « partis de Patrice Talon » commettent des fautes, celles-ci sont mineures et ces formations politiques n’encourent aucune sanction; mais quand il s’agit des « autres partis, on parle de fautes majeures d’office disqualifiantes ou excluantes ».
« Il n’y a pas de graduation dans le vice »
Le président du parti Restaurer l’Espoir dit s’opposer à ce jugement de la Commission électorale. Pour lui, et comme le recommandait le stoicisme impérial romain, « Il n’y a ni graduation dans le vice ni dans la vertu. Le vice est vice et la vertu est vertu ». Candide Azannai, exige une commission électorale sans parti pris. Mais actuellement déplore t-il, « la Céna est vidée de sa vocation ».
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