Face à Kim Jong-Un : la grosse bourde de Trump qui lui vaut des critiques aux USA

Une sortie polémique. En effet, le président américain a récemment provoqué la colère d’une partie des Américains après qu’il ait confirmé que le sujet Otto Warmbier fut évoqué à l’occasion du récent sommet organisé à Hanoï. Selon lui, Kim Jong-Un, le leader nord-coréen, n’aurait d’ailleurs rien eu à voir avec ce décès.

Pour rappel, cet Américain de 22 ans, est décédé au mois de juin 2017 après avoir été incarcéré durant de longues semaines du côté de Pyongyang. Plongé dans le coma, il sera ensuite rapatrié chez lui. « Kim Jong Un « m’a dit qu’il n’était pas au courant et je le crois » a expliqué Donald Trump sur le thème, assurant que le leader communiste se sentait mal vis-à-vis de la famille du jeune étudiant. « Il connaissait très bien le dossier, mais il en avait pris connaissance plus tard » ira-t-il jusqu’à affirmer.

Publicité

Le clan républicain tacle Donald Trump

Une phrase polémique qui a provoqué la colère de nombreux Américains, anonymes mais également politiques, qui n’ont pas hésité à faire des parallèles. En effet, selon eux, le président Trump a pris la fâcheuse habitude de croire et prendre le parti de responsables controversés, comme le prince héritier Mohammed Ben Salmane, dans l’affaire Khashoggi, alors même que ses services de renseignements lui ont demandé de ne pas le faire. Kevin McCarthy, chef de la minorité républicaine à la Chambre des représentants, est lui aussi allé en ce sens, assurant soutenir Trump dans sa quête de dénucléarisation, ajoutant toutefois qu’il ne fallait pas comparer Kim Jong-Un à « un ami ».

Nikki Haley, ancienne représentante américaine à l’ONU a elle aussi critiqué le président Trump, assurant pour sa part, que les Américains étaient tous au courant « de la cruauté exercée sur Otto Warmbier par le régime nord-coréen ». Du côté Démocrate, Nancy Pelosi, présidente de la chambre des représentants, a estimé étrange le fait que le président américain ait décidé de croire des leaders tels que Poutine ou Kim Jong-Un, des « brutes », à ses yeux. Sherrod Brown, sénateur de l’Ohio, a confirmé ce constat, estimant qu’au lieu de défendre les droits humains, le président Trump a visiblement décidé de « graviter en direction » d’hommes controversés.

Trump, une position différente adoptée en 2017

Warmbier a été condamné par la justice nord-coréenne, à 15 ans de travaux forcés après avoir tenté d’embarquer une affiche de propagande. La justice américaine elle, se saisira du dossier quelques semaines après son décès, condamnant la Corée du Nord à débourser 501 millions de dollars en guise de dommages et intérêts, estimant que le jeune homme de 22 ans a été la victime d’affreuses tortures. Au mois de septembre 2017, Trump adoptera d’ailleurs une position bien différente de la posture présentée aujourd’hui, tweetant, « Otto a été torturé au-delà de l’imaginable« .

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité