Le président du front des organisations nationales de lutte contre la corruption, (FONAC) sur fond de crise pré-électorales au Bénin, donnait ce Dimanche 31 mars sur une radio Nationale son appréciation des diverses évolutions du bras de fer entre les partis de l’opposition et ceux de la mouvance présidentielle, ainsi qu’une approche de solution pour une sortie honorable de crise.
Le président Talon a la solution…
Le Bénin se retrouve dans une impasse électorale due en majeure partie à une incapacité de nombres de Partis de l’opposition d’avoir pu se conformer à temps aux exigences du Nouveau code électoral. Depuis, les rencontres du président avec les représentants des partis de l’opposition et la Cour Constitutionnelle avait échoué à trouver une solution à la Crise. L’Assemblée Nationale, sommée de trouver une voie consensuelle à la gestion de la crise, peine elle-même à trouver une voie de sortie.
Face à cet état de choses, M. Jean –Baptiste Elias déclarait de manière péremptoire que seul le président de la république serait à même de décanter la situation ; « nous, nous estimons que la balle est dans le camp du président de la république, il n’y a que lui qui peut débloquer la situation aujourd’hui », déclarait-il. Notifiant que le chef de l’état avait pouvoir de prendre une ordonnance modificatrice du calendrier électorale, et de convoquer le corps électorale pour le 12 Avril augmentant par la même occasion le délai de conformité des partis politiques aux exigences légales de la nouvelle charte électorale. « Le président de la république en prenant un tel acte, va réellement se faire ovationner par tout le peuple »
Elias de son verbe haut et son parler familier a encore enjoint la classe politique béninoise à faire preuve de bonne Foi. Fustigeant tour à tour des membres de la mouvance présidentielle, qui selon lui osaient l’affront d’appeler au respect de la loi alors qu’eux même avaient difficilement réussi à s’y conformer ;
« Sur les 36 députés de la déclaration du BMP sur la fin du consensus, 32 n’ont pas respecter la Loi sur la corruption» ; et des membres de l’opposition qui selon le président du Fonac, feraient sciemment de l’attentisme en refusant de remplir ‘’l’imprimé’’ de la déclaration de biens préalable à la délivrance du quitus fiscal.
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