Le mariage des enfants serait en Afrique un problème récurrent d’après une étude régionale commanditée par la Banque Africaine de Développement. Et cela malgré les multiples campagnes de sensibilisation de diverses organisations d’aide à l’enfance. De nombreux facteurs tendraient à expliquer ce phénomène. Parmi ces facteurs, figurent la pauvreté, l’inégalité entre les sexes, le poids de la tradition, l’insécurité, notamment au moment de conflits ; mais surtout l’accès limité à l’éducation et l’insuffisance de cadres juridiques adéquats dans les États membres.
Une fille de 13 ans comme ‘’épouse de rêve’’
Le fait serait certainement passé inaperçu n’eut été la vigilance et la grande conscience morale des internautes. Comme pour dire que de nouveaux paradigmes prennent place et que des changements de mentalités s’opèrent. Le fait relaté par un organe de presse international, et qui se serait déroulé le 26 février passé dans une bourgade guinéenne, avait fait intervenir un jeune homme de 23 ans qui sur internet, avait crié en toute innocence, sa joie d’avoir pris femme.
Seulement « La fille de ses rêves » n’aurait que 13 ans ! La réponse fut immédiate de la part des internautes, et le jeune homme pris à partie et sévèrement critiqué aurait de lui-même renoncé à cette union. Le mariage aurait eu lieu
Quand la Loi se mêle au débat
Selon le média, notre mariée de 13 ans a pu voir sa famille et sa belle-famille interpellée, ainsi que l’imam ayant célébré le mariage ; car, la promise n’aurait pas l’âge minimum requis en Guinée, 17 ans pour les filles, pour s’engager dans un tel contrat social. Cependant, selon Hadja Idrissa Bah présidente du Young Leaders Club, une organisation qui lutte contre le mariage forcé, le viol conjugal et les mutilations génitales en Guinée ; « De nombreuses petites filles sont forcées de se marier, en particulier dans la région de Labé, dans le Fouta ».
Les lois instaurant un âge minimum pour le mariage permettent de protéger les garçons et les filles du mariage à un âge où ils ne sont pas prêts avec des garanties adéquates pour s’assurer que le consentement parental ou d’autres exceptions ne soient pas utilisés pour forcer les filles à se marier. Le cas échéant, la rigueur de la loi s’impose.
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