Michael Avenatti : l’accusateur de Trump et R. Kelly arrêté pour tentative d’extorsion

Michael Avenatti, l’avocat star ayant notamment défendu Stormy Daniels ou encore les accusateurs de R.Kelly, a été arrêté lundi dernier, à New York. En effet, ce dernier est directement accusé par la justice américaine, de tentative d’extorsion ainsi que de malversations financières. Un véritable coup dur pour celui qui a longtemps envisagé de se présenter à l’élection présidentielle de 2020.

Connu pour ses positions fortes à l’encontre du président Trump, Avenatti est accusé par la justice d’avoir tenté d’extorquer plusieurs millions de dollars à la société américaine, Nike. Selon la plainte déposée, ce dernier, aurait menacé, avec un complice, de faire chuter la capitalisation boursière de la firme à la virgule, de près de 10 milliards de dollars, si ces derniers refusaient sa proposition. Assurant qu’il ne « plaisantait pas« , Avenatti se serait ainsi montré très offensif et menaçant.

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Nike dépose plainte pour tentative d’extorsion

En outre, ce dernier a confirmé qu’il était prêt à tenir une conférence de presse le jour précédant l’annonce des très attendus résultats trimestriels de Nike, annonce au cours de laquelle il n’hésiterait pas à pointer du doigt certains dysfonctionnements, tout en accusant directement certains employés de la société, de malversations. Quelques heures avant son arrestation, il a d’ailleurs réitéré ses menaces via Twitter, assurant qu’il avait assez de matériel afin de mettre à jour un scandale de grande ampleur, « concernant le basket au lycée et à l’université, perpétré par Nike« .

Avenatti, la descente aux enfers ?

Pour acheter son silence ainsi que celui de son client, il aurait ainsi tenté de passer un accord à 12 millions de dollars. Une information qui intervient alors que ce même Avenatti est actuellement accusé d’avoir détourné de l’argent versé par l’un de ses clients afin de payer certaines de ses propres dettes. En outre, l’avocat aurait réussi à obtenir de la part de certaines banques, des prêts importants, grâce à des papiers qu’il aurait lui-même falsifiés. Adulé, le voilà aujourd’hui dépeint de manière franchement peu flatteuse. Le procureur Hanna, en charge de l’enquête, est même allé plus loin, assurant qu’il était « corrompu » et qu’il se battait pour ses « propres intérêts« .

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