Mur à la frontière des USA: Donald Trump revient à la charge

L’affaire du mur à la frontière américano-mexicaine n’est toujours pas réglée. Si le président américain a décidé de déclarer l’état d’urgence afin de forcer la construction, ce dernier est décrié de toute part, certains estimant que d’urgence, il n’y avait pas. Récemment, le chef de l’État a d’ailleurs décidé d’adopter une nouvelle stratégie.

Ainsi, afin que son mur soit érigé de la manière la plus démocratique qui soit, le chef de l’État souhaiterait que des fonds soient inscrits dans le budget, qui sera publié la semaine prochaine. Plus précisément, Donald Trump espère obtenir des élus une réduction des dépenses dans de nombreux programmes gouvernementaux afin que ces derniers soient reversés à sa cause. Une initiative qui a toutefois peu de chances d’être adoptée.

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L’administration Trump, bloquée par les élus ?

En effet, les démocrates sont totalement contre l’idée qu’un mur soit érigé à leur frontière tandis que certains républicains estiment que cette solution n’est pas la bonne. Parmi les secteurs visés concernant cette réduction des fonds, se trouve l’Agence de protection de l’environnement. Un secteur qui n’est clairement pas une priorité pour le président américain qui espère ainsi utiliser une petite partie de son budget. Les programmes d’aide alimentaire et d’aide à l’étranger seraient également concernés.

Un nouveau shutdown en vue ?

Une action qui permettrait également à l’administration de déterminer les dépenses inutiles et de récupérer des fonds en vue d’alimenter le ministère de la Défense. En effet, l’administration Trump souhaite que son budget soit revu à la hausse, à 750 milliards de dollars. L’idée serait également de réussir à équilibrer le budget, une mission que s’est donnée le président Trump lors de son élection, lui qui espère y parvenir dans les 15 prochaines années. Toutefois, les concessions seraient trop importantes pour les élus qui pourraient bien, une nouvelle fois, le bloquer. Le dernier shutdown a entraîné la paralysée partielle de l’administration publique, durant 35 jours.

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