Mur à la frontière mexicaine : deuxième revers pour Trump en deux jours

La grippe partisane dont la politique de Trump est sujette depuis le retour du ‘’shutdown’’ se poursuit. Après son bras de fer avec la présidente de la chambre des représentants Nancy Pelosi qui avait entrainé une trentaine de jours de fermeture ; la politique du président Trump n’a eu de cesse de se voir contrer dès que la chose était possible par les démocrates, le camp adverse. Depuis mercredi, c’est dans son propre camp, celui des républicains, que la politique étrangère et nationale de Trump est désavouée.

Une urgence nationale pour le ‘’mur’’

En fevrier, le président Trump décidait d’utiliser la latitude que lui donnait la loi de 1976 sur les urgences nationales, pour contourner le blockus de la Chambres des représentants sur l’adoption de son budget pour la construction de son mur ;  et annonçait un état d’urgence aux Frontières du Pays. Une déclaration que le camp démocrate avait tout de suite jugée d’illégale et d’anti constitutionnelle parce qu’elle partait d’une crise qui en fait n’en était pas une.

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Une résolution démocrate donc avait été soumise au Congrès pour annulation d’un état d’urgence jugé sans fondement. Seulement ; il fallait pour qu’elle passe qu’elle soit adoptée à la majorité par le Sénat composé à 53 membres de républicains sur 100. Peu de chance donc pour qu’une telle résolution puisse est adoptée.

Les républicains disent Non à Trump sur son ‘’Mur’’

Ce jeudi, surprise, la résolution était adoptée par 59 voix contre 41. Un revers cinglant pour Trump et son administration. Interrogé par la presse américaine à l’issue de ce vote Mitt Romney sénateur républicain et ex-candidat à la présidentielle déclarait « Il ne s’agit pas du président.  C’est une question constitutionnelle, c’est une question de rapport de force qui est au cœur de notre constitution ».

De nombreux sénateurs auraient expliqué que ce vote de défiance ne constituait pas nécessairement un rejet du président ou du ‘’mur’’, mais une protection contre d’éventuels actes de  futurs présidents en l’occurrence de démocrates qui pourraient suivant cet exemple, déclarer une urgence concernant le changement climatique, ou encore le contrôle des armes à feu. Des questions sensibles pour les Républicains.

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