Europe : Giscard d’Estaing s’oppose à un projet de Macron

Les élections européennes se profilant, les programmes, se dessinent et se dévoilent de plus en plus. Récemment, Emmanuel Macron s’est d’ailleurs prononcé en faveur de la création d’une armée européenne. Une idée à laquelle un ancien président, Valerie Giscard d’Estaing, s’est fermement opposé.

La qualifiant de « peu souhaitable » et de visiblement difficile à réaliser, VGE a continué en évoquant le rôle véritable de l’Europe. Selon lui, le continent doit être celui de la paix et du respect du droit international. Un rôle essentiel à sa survie. C’est pour cette raison qu’il ne fait absolument pas donner à l’Europe d’image « guerrière ». Autre problème de taille, la part des dépenses des États européens qui va directement à la défense. Selon les chiffres, ils ne sont que quatre États membres sur 28, à consacrer 2% de leur PIB à ce secteur-là.

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Macron, un programme loin d’être pro-européen

Toujours d’après Valérie Giscard d’Estaing, ces élections européennes, bien qu’importantes, ont été présentées comme plus que ce qu’elles ne sont. En effet, selon ses dires, ces élections n’ont pas nature à régler certains problèmes. Il ne faut donc pas faire de promesses que le Parlement européen ne saura tenir, au risque de, une nouvelle fois, provoquer la déception vis-à-vis du monde politique. « Cette élection donne lieu à une agitation inutile. Il ne s’agit ni d’un référendum ni d’une élection constituante ».

Gilets jaunes et écologie, deux points balayés par VGE

Gardant toujours un œil sur la politique française, le troisième président de la cinquième République française s’est exprimé quant à l’issue d’un scrutin, dont il assure qu’il ne sera pas impacté par la crise des gilets jaunes. Qualifiant le mouvement de « crise interne », VGE continue, assurant qu’il ne peut avoir un réel impact sur le vote à l’échelle européenne. Enfin, toujours selon ce dernier, l’écologie ne doit pas non plus jouer un rôle central au cours de cette élection. La raison elle, est toute simple, puisqu’il s’agit d’un problème international et non régional. Une manière pour lui de remettre le véritable intérêt des Européennes, au centre des débats, tout en taclant celles et ceux qui ont l’intention d’instrumentaliser ce scrutin.

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