Julian Assange : nouvelle accusation lancée par le président équatorien

L’affaire Julian Assange continue d’agiter l’actualité. En effet, suite à son arrestation par les forces de l’ordre britannique, de nombreuses réactions ont été observées. Parmi elles, celle du président équatorien, Lenin Moreno, était très attendue puisque c’est à l’ambassade du Venezuela que Julian Assange a trouvé refuge, sept années durant.

Selon les dires du président, Assange aurait en fait tenté de créer un véritable « centre d’espionnage », directement dans l’ambassade. Selon lui, le précédent gouvernement n’est d’ailleurs pas exempt de tous reproches puisque ce dernier aurait fourni l’équipement nécessaire afin d’aider ce dernier à « interférer dans les affaires d’autres États. » Selon lui, cette activité douteuse et répréhensible viole les conditions d’asile. La décision prise de ne plus soutenir et couvrir Assange se baserait ainsi sur le droit international, comme l’a confirmé le chef de l’État.

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Le président Moreno tacle Julian Assange

Mais ce n’est pas tout. Selon les dires du président Moreno, Julian Assange a également fait vivre un véritable enfer aux équipes de l’ambassade. Selon lui, ce dernier aurait souillé les murs en les recouvrant avec ses excréments. Des accusations que le principal intéressé a totalement réfuté de par la voix de ses avocats.

Toutefois, aujourd’hui, ce dernier se trouve dans une situation compliquée puisqu’il n’est plus protégé par le droit d’asile. Ainsi, il risque gros et l’extradition vers les États-Unis est actuellement étudiée à cause notamment de ses nombreuses révélations. Bien évidemment, cette piste est de loin, la plus dangereuse pour Assange qui a également la Suède sur le dos.

Assange, extradé vers les États-Unis ou la Suède ?

En effet, s’il s’est réfugié dans l’ambassade équatorienne de Londres, c’était pour éviter d’être arrêté par la police londonienne pour des accusations de viol et d’agression sexuelle. Si, en 2015, cette plainte a été abandonnée pour prescription, celle-ci pourrait être rouverte à la demande de l’avocate de la plaignante. De son côté, le président Moreno a obtenu de Londres la certification par écrit que Julian Assange ne serait pas extradé dans un pays où il risque la torture, les mauvais traitements ou la peine de mort.

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