Kim Jong-Un qualifié de tyran : Donald Trump et Mike Pompeo opposé ?

Kim Jong-Un (Photo KCNA)

S’il souhaite adopter un ton plutôt conciliant à l’encontre de son grand « ami » Kim Jong-Un, le président Trump a récemment été désavoué par Mike Pompeo, son chef de la diplomatie. En effet, ce dernier n’a pas hésité à qualifier le leader communiste de véritable « tyran ». Une manière pour lui de se démarquer de la ligne prônée par l’exécutif.

Cette petite phrase, il l’a eu à la suite d’une question posée par un sénateur lors d’une audition parlementaire. En effet, ce dernier n’a pas hésité à qualifier, là encore, de « tyran », le leader vénézuélien tout aussi contesté par la communauté internationale, Nicolás Maduro. Très vite, un sénateur rebondi sur sa phrase et lui demande si une telle description pourrait également s’appliquer à Kim Jong-Un. Réponse du principal intéressé ? « Bien sur, je l’ai déjà dit« .

Publicité

Pompeo tacle Kim Jong-Un

Un tacle à peine voilé qui pourrait bien relancer les tensions entre Washington et Pyongyang. En effet, depuis l’échec du second sommet de Hanoï, entre les États-Unis et la Corée du Nord, difficile de savoir sur quel pied danser. D’un côté, l’espoir est de mise puisque le dialogue et la négociation sont de mise. D’autre part, Pyongyang aurait commencé à réassembler un ancien site de tir de missiles. D’ailleurs, la Corée du Nord a récemment pointé du doigt le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche John Bolton, ainsi que Mike Pompeo d’être à l’origine de ce fiasco, preuve que si les choses avancent, tout n’est pas pour autant réglé.

Washington-Pyongyang, une relation étrange

Dans les faits les deux hommes sont directement accusés d’avoir créé une atmosphère hostile. Les méthodes américaines ont été également pointées du doigt à la suite de cette première rencontre, les autorités nord-coréennes dénonçant des agissements dignes de « gangsters ». Aux États-Unis, cette fois-ci, cette sortie pourrait bien donner des arguments aux anti-Trump, qui l’accusent directement d’être en relation avec des dictateurs. De son côté, le président américain tente visiblement de « dédiaboliser » son ancien ennemi, afin de faire avancer les choses. Il y a quelques mois, ce dernier se moquait encore de lui, le comparant à un « homme fusée ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité