La cour suprême du Rwanda a donné une suite défavorable à la requête des activistes pour la suppression de la loi qualifiant de crime les insultes contre le président Paul Kagamé. Pour cette institution, il est nécessaire, cette légalisation à cause des exigences de la fonction présidentielle. Il est désormais proscrit dans ce pays selon cette loi, les insultes à l’endroit de la première autorité du pays. L’outrage d’un agent de l’Etat ou d’un député par les caricatures , la parole et l’écrit est sévèrement réprimé par les dispositions de cette loi. Les coupables peuvent être condamnés jusqu’à deux ans de prison avec une amende avoisinant les 490 euros.
5 à 7 ans d’emprisonnement…
Tout citoyen qui sera reconnu coupable d’humiliation, d’abus ou de propos injurieux à l’encontre du président Paul Kagame sera passible d’une peine d’emprisonnement allant de cinq à sept ans. La loi prévoit également pour ceux qui pourraient être reconnus coupables une amende allant jusqu’à 6 860 euros. De nombreuses voix se sont levées pour condamner cette loi. L’ONG Reporter sans frontières voit en cette loi, un frein à la liberté d’expression et de la presse dans ce pays.

Nous avons vu dès avant 1994 où conduit la liberté des médias (Kangura, RTLM, …). Si la liberté des médias doit conduire à un génocide, il faut accepter des limites et comprendre qu’un gouvernement doit se faire respecter
Kagamé est une **** ! voilà une insulte…