C’est le buzz politique du jour. En effet, la tête de liste La République en Marche pour les prochaines élections européennes, l’ancienne ministre Nathalie Loiseau, est au cœur d’un scandale qui agite les réseaux sociaux. Selon certaines informations, celle-ci aurait, en 1984, figurée sur une liste d’extrême droite lors d’élections étudiantes.
Face à l‘agitation que ces révélations de Mediapart on provoqué, Nathalie Loiseau a ainsi accepté de monter au créneau. Invitée sur Franceinfo, celle-ci n’a pas éludé le sujet, assurant qu’il s’agissait là d’une erreur de jeunesse. Selon elle, figurer sur cette liste, proche de personnalités d’extrême droite a été une « vraie connerie ».
Une élection vieille de 35 ans remonte à la surface
À l’époque, celle qui était étudiante se serait fait embrigader par un ami qui se revendiquait gaulliste. Selon cette personne, l’idée de la liste proposée était alors de faire place au pluralisme mais aussi à la mixité. Arrivée sur cette fameuse liste, Nathalie Loiseau assure alors ne pas connaître ses colistiers et encore moins les fréquenter. Elle assurera d’ailleurs ne jamais les avoir revu.
Son tort ? Ne pas avoir enquêté et avoir aveuglement suivi une personne de confiance, car à l’époque, celle-ci était bien gaulliste et l’assume encore aujourd’hui. Toutefois, son combat se tourne désormais vers ceux qu’elle a bien failli rejoindre un jour. « Vouloir faire de moi quelqu’un qui soit proche de l’extrême droite. C’est scandaleux ! C’est blessant« , assure celle qui mène justement ces élections, en vue d’empêcher le parti de Marine Le Pen de terminer à la première place.
Casseroles et grand débat
Pas question toutefois d’enterrer le sujet. Aujourd’hui, celle qui n’a aucun souci à en parler, assure avoir mis du temps à se souvenir de cette élection, qui remonte à 35 ans déjà. Une polémique qui vient toutefois entacher la campagne du parti présidentiel, déjà visé par de nombreuses casseroles. Ainsi, outre la crise des gilets jaunes ou encore l’affaire Benalla, ce bad buzz tombe à quelques jours seulement de l’annonce du président de la République concernant les mesures envisagées après ce grand débat. De quoi ajouter encore un peu plus de pression à l’Élysée
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