USA : la charge de Pyongyang contre un conseiller de Donald Trump

Les accords sur la dénucléarisation de la Corée du Nord peinent à aboutir. Chacune des deux parties, USA et Corée du Nord s’accusant réciproquement de tenir des positions trop radicales. Cependant, Pyongyang, les nerfs portés, à fleur de peau par les sanctions pesantes imposées à son économie, haussent le ton et s’en prend vertement à de hauts responsables américains.

Des remarques « sans charme et bon sens »

La seconde rencontre au sommet entre les dirigeants nord-coréens et américains sur le désarmement nucléaire de la Corée du Nord à Hanoi au Vietnam, s’était soldé par un échec.  Cependant, le président américain, s’était déclaré ouvert à une autre rencontre avec le dirigeant nord-coréen. Un dirigeant dont Donal Trump avait fait les éloges déclarant que sous ses auspices la Corée du Nord connaitrait un « grand destin ». Cependant, ce Mercredi, rapporte une agence de presse internationale, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche John Bolton, déclarait qu’il faudrait à Pyongyang, de donner une « indication réelle » de sa volonté d’abandonner l’arme nucléaire, pour faire avancer les débats.

Une déclaration tout de suite décriée par la vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Choe Son Hui. Pour elle , les déclarations du conseiller d’état faisaient montre de bien trop de légèretés ; « Les remarques de Bolton me font me demander si elles découlaient d’une incompréhension des intentions des plus hauts dirigeants de la République populaire démocratique de Corée et des États-Unis ou s’il essayait simplement de parler avec un certain sens de l’humour » aurait-elle déclaré ce samedi,  ajoutant que « Tout bien considéré, son intervention est dépourvu de charme et de bon sens ».

Choe Son-hui, serait de l’avis de la presse internationale, et l’une des rares femmes nord-coréennes à occuper un poste de haut niveau. En tant que vice-ministre des Affaires étrangères son portefeuille comprenant des relations avec les États-Unis et le Canada, la femme de 56 ans serait au cœur des discussions sur le rétablissement des relations entre son pays et les partenaires occidentaux.

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