Le président américain, face à la pression constante du bras de fer avec le camp démocrate sur le budget à allouer à la construction de son mur à la frontière mexicaine, renonçait ce jeudi au ‘’Wall project’’, cependant le président américain fidèle à lui-même annonçait tout de go de sévères sanctions douanières sur le Mexique.
Pas de mur, mais des taxes…
Abandonnant sa menace de sceller immédiatement la frontière méridionale, le président Donald Trump avertissait jeudi qu’il augmenterait les droits de douane sur les voitures venant des États-Unis en provenance du Mexique, à moins que les Mexicains ne fassent davantage pour arrêter le flux de migrants et de drogue aux États-Unis ; « Nous allons leur donner un avertissement d’un an, et si les trafics de drogue n’arrêtent pas ou sont (en grande partie) arrêtés, nous allons mettre des tarifs sur les produits, en particulier, les voitures … et si ça n’arrête toujours pas la drogue, on ferme la frontière ».
Des sanctions qui ne font rire personne et encore moins les autorités mexicaines qui par la voix de la ministre mexicaine de l’Économie Graciela Márquez Colín, qui au cours d’une conférence de presse appelait le président Trump à ne pas faire d’amalgame ; « Pour le gouvernement mexicain, il est très important de maintenir séparés les thèmes migratoires et commerciaux ».
Une chose après l’autre…
Le ministre de l’Économie du Mexique demandait donc jeudi au président américain Donald Trump de ne pas mêler le problème de l’immigration clandestine aux relations commerciales entre des deux pays, surtout que pour le Mexique son pays, il était très important de préserver la ratification de l’accord commercial récemment signé entre les États-Unis, le Mexique et le Canada, loin des questions liés à l’immigration.
Le Mexique, qui selon la presse internationale ferait plus de 80% de ses exportations vers les États-Unis, se sentait beaucoup plus fébrile avec les nouvelles menaces de Trump ; « En ce qui concerne les nouveaux tarifs, nous devrons en discuter en termes de relation entre deux partenaires commerciaux dans un cadre global de commune entente » Expliquait en l’occurrence la ministre mexicaine.
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