Patrice Talon et Victor Topanou se sont rencontrés hier vendredi 26 avril au Palais de la Marina à Cotonou. Les deux hommes ont discuté de la crise préélectorale. Selon l’ancien garde des sceaux, le président de la République a tenté « de le convaincre, d’emporter (son) adhésion à son projet », lui qui savait trop bien le point de vue de l’universitaire sur l’usage ou non de l’article 68 de la Constitution. En effet Victor Topanou fait partie des matières grises qui ont suggéré au chef de l’Etat d’user de cette disposition de la loi fondamentale pour dénouer la crise électorale et permettre à l’opposition d’aller aux élections législatives. L’ancien ministre de la justice, à l’issue de son audience avec Patrice Talon dit avoir senti la préoccupation du chel de l’Etat. A l’en croire,il est « soucieux d’une période électorale sans violence ». Il lui a d’ailleurs dit qu’il pouvait compter sur lui pour ne pas appeler à la violence.
« Je vote à Calavi, à la mairie de Calavi »
Cependant, l’universitaire pense que le numéro 1 béninois « gagnerait davantage à expliquer sa position ». « C’est vrai que nous qui voyons de l’extérieur, on pourrait ne pas partager au premier coup et seulement après, essayer de voir et surtout de voir dans quelle mesure on peut l’aider à réfléchir sur certaines positions » a-t-il ajouté.
Quand on lui demande s’il ira voter demain dimanche il répond : « Je vous donnerai rendez-vous dans mon centre de vote et vous verrez à ce moment-là si je l’accomplirai ou pas. Je vote à Calavi, à la mairie de Calavi ».
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