Bonne nouvelle pour l’ancien préfet du Littoral Modeste Toboula et ses coaccusés dans l’affaire de bradage de domaines au quartier Fiyegnon (Cotonou). Ils vont être fixés plus tôt que prévu sur leurs sorts. Initialement prévu pour le 24 juin 2019, le délibéré de leur procès est ramené au lundi 3 juin prochain.
Ainsi en a décidé le juge de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a-t-on appris du quotidien Le Matinal dans sa parution du jour. La CRIET a donc décidé de réduire de trois semaines l’attente de Modeste Toboula et autres prévenus. L’ex-préfet du Littoral est accusé d’avoir organisé et soutenu des opérations irrégulières de lotissement et de transaction sur un domaine de l’Etat à Fiyégnon 1 dans le 12ème arrondissement de Cotonou. Ecouté puis relâché par la Brigade économique et financière (BEF) le 18 février dernier, il sera relevé de ses fonctions de préfet du Littoral le mercredi 20 Février 2019, jour de son incarcération.
Avec les huit autres prévenus, il a comparu le lundi dernier devant le juge de la CRIET. En plus du chef d’accusation ci-dessus cité, il est reproché à Toboula et ses coaccusés l’excès de pouvoir, la cession d’immeuble frappé d’utilité publique et complicité. A la barre, Modeste Toboula a plaidé non coupable. Mais, le procureur Ulrich Togbonon a requis une peine de 18 mois d’emprisonnement fermes et une amende d’un million contre Toboula.
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