L’ancien Chef d’Etat béninois Thomas Boni Yayi est soumis depuis une dizaine de jours, à une « torture morale », selon l’opposition politique. A la faveur d’un point de presse au siège de la résistance nationale pour la démocratie à Cotonou cet après-midi, elle accuse le gouvernement et exige un terme sans délai.
Lors de sa sortie médiatique de ce lundi 13 mai 2019 à Vidolé, l’opposition politique s’est prononcée sur l’état de siège devant le domicile de l’ex président de la République du Bénin. «On observe que les rues qui ceinturent son domicile sont prises d’assaut par les forces de l’ordre», rapporte l’honorable Eric Houndété dans son exposé des faits.
Un crime
« Il -Boni Yayi, ndlr- est soumis à une torture morale en permanence », dénonce l’opposition. Et c’est un crime. «La torture morale est un crime» affirme Eric Houndété. A ses dires, il serait refusé à l’intéressé de recevoir la visite de ses amis, collaborateurs et même de son médecin. « Ce sont là des provocations qui ne peuvent pas continuer», martèlent les forces politiques de l’opposition politique béninoise. Elles appellent le gouvernement à y mettre un terme sans délai.
Outre Boni Yayi, il y a depuis peu, une vague d’interpellations et d’arrestations en série, rapporte Eric Houndété. Il évoque le cas de responsables de l’opposition convoqués et de jeunes qui seraient arrêtés sans convocation. Au total, dit-t-il, les Béninois ne sont pas libres ; leurs libertés d’association, de réunion, d’opinion sont violées. «Nous n’acceptons pas que toutes nos libertés soient confisquées ainsi. Nous exigeons que le gouvernement le corrige le plus rapidement possible» exige l’opposition.
Répondre à K Thomas Annuler la réponse