La résistance populaire nationale annoncée au Bénin contre les élections législatives non inclusives, la confiscation du pouvoir législatif et un coup de force est en train d’être détournée par le pouvoir selon Candide Azannaï. Le président du parti Restaurer l’espoir (RE) s’y oppose et reprécise ce qu’elle doit et ce qu’elle ne doit jamais être.
« La résistance a un objet mais nous observons des tentatives de diversion » affirme Candide Azannaï. Face à la presse dans l’après-midi de ce mardi 7 mai 2019 au siège de son parti à Cotonou, il précise que la résistance dont il est question est « le refus de confiscation du pouvoir législatif ».
Contre un coup d’Etat
Autrement, il s’agit selon l’ex ministre de la défense du régime de la rupture, de faire échec à ce qu’il appelle « coup d’Etat Talon » qui au-delà des institutions fait recours à l’armée contre la population. « Nous sommes en plein dans un coup d’Etat » insiste Candide Azannaï. Et il f aut aller contre. «C’est le but de la résistance » précise-t-il.
Ce que la résistance ne doit pas être
Mais pour le conférencier, il y a un événement qui s’est introduit dans cette résistance. A propos, il fait allusion aux événements des 1er et 2 mai dernier provoqués par la militarisation du domicile de l’ancien chef d’Etat béninois Thomas Boni Yayi. Ce sont dit-il, « les provocations du pouvoir soit l’implication de rivalités antérieures entre acteurs politiques ». « Talon va provoquer un autre pour tourner toute la résistance de son objet ».
La lutte continue dans la légalité
Le patron de RE soutient que cette diversion ne réussira pas. Tout en rassurant qu’il y aura des soutiens à l’ancien président, il souligne que le programme de résistance sera toutefois déconnecté de cette rivalité entre deux hommes. Et elle se manifestera, à l’en croire, par toutes les formes légales selon la constitution. « Juste à main nue, avec des bandeaux blancs et des fanfares » annonce Candide Azannaï.
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