Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) est revenu ce soir, sur l’appel pour la restauration de la démocratie et l’Etat de droit au Bénin. Il insiste là-dessus et appelle la communauté internationale à s’y associer immédiatement pour sauver le Bénin en danger.Toutes les organisations internationales, la société civile nationale, africaine et internationale,… doivent prendre une part active et immédiate à l’appel lancé pour la restauration de la démocratie et l’Etat de droit au Bénin. C’est du moins, ce à quoi le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) les invite.
Dans une déclaration lue ce mercredi 22 mai 2019 par le secrétaire exécutif national adjoint Alassane Tigri, le parti a lancé un appel à la communauté internationale à propos. «Nous souhaitons son implication plus forte et immédiate ; que le Bénin devienne un pays prioritaire de concentration de ses efforts» déclare le parti. «C’est un SOS, un cri de cœur, un appel à assistance à pays en danger que nous lançons à la communauté internationale, la société civile nationale, africaine et internationale» ajoute-t-il.
L’urgence
Pour les FCBE, il est question d’approfondir la lutte pour le rétablissement de la démocratie au Bénin car le Bénin soutiennent-t-ils, «est aujourd’hui un pays sinistré où démocratie, Etat de droit, droits de l’homme sont en état avancé de putréfaction».
Dans leur déclaration, ils indiquent que le tableau est si sombre que le Bénin mérite une concentration des efforts de tous les instants de la communauté nationale, internationale, la société civile nationale, africaine et internationale et de tout le peuple béninois. «Notre pays est en danger et a plus que jamais besoins de toutes les voix pour crier haro sur la mort programmée de la démocratie et de l’état de droit, et réclamer la fin de cette violation massive des droits de l’homme»
La finalité
La conjugaison des efforts, selon le parti FCBE, doit conduire à l’annulation et la reprise des élections législatives devant permettre au peuple béninois d’élire librement ses représentants à l’Assemblée nationale ; la fin des arrestations et persécutions de tout genre dont la séquestration en cours de l’ancien président Boni Yayi ; le retour des exilés et la fin de la terreur politique au Bénin. «Laisser le Bénin se déstabiliser conduira à la déstabilisation de la sous région» affirme FCBE.
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