L’élection de 2016 a laissé des traces. En effet, le président Obama ne s’imaginait probablement pas laisser les clés de la Maison-Blanche à un novice en politique, qui plus est, républicain de bord. À l’époque, le premier président noir de l’histoire des États-Unis, assurait être persuadé de la défaite du candidat Trump, lui qui avait tant foi en son peuple.
Malheureusement pour ce dernier, ce peuple en qui il avait une totale confiance, l’a désavoué. Une situation difficile à vivre pour lui, comme le confirme d’ailleurs CNN. Après une petite enquête, se basant notamment sur une nouvelle édition de la biographie du président Obama, la chaîne a assuré que le président Obama avait pris la défaite d’Hillary Clinton comme une « insulte personnelle ». Persuadé que Donald Trump « était une mauvaise blague », Obama se serait réveillé le 8 novembre, persuadé d’avoir à remettre les clés de son bureau à la candidate démocrate.
La victoire de Trump, une attaque pour Obama
The Hill, de son côté, partage ce constat. Peter Baker, l’homme par qui la nouvelle biographie du quarante-quatrième président américain est arrivée, assure que ce dernier a eu énormément de mal à se remettre de cet échec. « Les Américains ne pouvaient pas avoir décidé de le remplacer par un showman un peu bouffon dont les seules signatures étaient des faillites répétées, des mariages en série et des appels du pied racistes ». Toujours selon The Hill, c’est Clinton elle-même qui est responsable de sa défaite, n’ayant pas su rebondir sur le bon bilan économique de l’ère Obama, mettre en avant le travail réalisé par l’administration démocrate durant huit années.
La campagne de Clinton, pointée du doigt
Fox News croit d’ailleurs savoir que la candidate bleue – les couleurs démocrates – aurait personnellement appelé Barack Obama quelques heures seulement après que les premiers résultats soient tombés afin de s’excuser de l’avoir « laissé tomber ». Le Daily Mail lui, partage cette analyse, ajoutant que la campagne a été menée de manière totalement bancale, Clinton ayant testé 85 slogans en tout, afin d’arriver à « Stronger Together ». En outre, l’affaire des e-mails révélés par Wikileaks, ou encore le fait d’avoir sous-estimé les états du Midwest ne l’ont clairement pas aidé.
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