Nick Conrad : après « pendez les blancs » son nouveau clip crée la polémique

Nick Conrad, remet ça. Le rappeur français était encore inconnu il y a un an, jusqu’à ce qu’il publie en ligne une vidéo controversée, dans laquelle il demandait  de ‘’tuer des bébés blancs’’. Le rappeur qui se serait auto-produit se montrait dans la vidéo mettant en scène l’enlèvement, la torture et la pendaison d’un homme blanc, en une diatribe se serait-il expliqué contre le racisme. Cette fois, Conrad appel à ‘’Brûler la France’’.

Une communication par la polémique

La vidéo de ‘’Pendez les blancs’’ avait duré neuf minutes. Neuf minutes de controverse et selon la justice française d’appel à la haine. Rapidement suspendue de Youtube, pour non-conformité avec les polices d’utilisation de la plate-forme, le clip avait quand même fait son œuvre, Conrad sortait de l’anonymat et était propulsé au-devant de la scène. Une communication réussie pour l’artiste qui avait, selon lui, sû jouer sur l’état d’esprit du public en frappant son imaginaire.

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Et malgré une condamnation de la justice pour « incitation à la violence à travers la musique », Nick Conrad ‘’récidive’’ avec un nouveau single du même acabit que le précédent, le filon semble inépuisable, ‘’ Je brûle la France’’.

Pourtant ; dans son jugement, au sujet de ‘’Pendez les Blancs’’ ;  le tribunal avait déclaré, rapporte la presse française ;  que si « les limites admissibles de la liberté d’expression sont évaluées avec plus de souplesse », en matière de rap, « la liberté de création artistique n’est toutefois pas absolue ». Et l’artiste même s’il échappait à une condamnation de prison, aurait perdu son emploi à plein temps en tant que réceptionniste et avait été condamné à payer une amende de 5 000 euros avec sursis et 1 000 euros de dommages et intérêts à chacune des deux associations antiracistes à l’origine de la plainte. Et visiblement, la leçon n’avait pas servi.

Dans son nouveau clip « Doux pays » publié ce vendredi, l’artiste va plus loin avec des allégations aux relents terroriste, « Cet hexagone, (…) J’vais poser une bombe sous son Panthéon » ; et déjà les politiques de crier à l’atteinte aux valeurs républicaines.

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