La libération des otages enlevés au Bénin continue de faire les choux gras de la presse française. Le ministre des affaires étrangères avait reproché aux deux touristes leur visite dans le parc de la Pendjari qui se trouve non loin de la frontière avec le Burkina- Faso. Pour Jean-Yves Le Drian cette zone est une zone rouge. Ce que conteste Guillaume Bigot. A en croire le chroniqueur et spécialiste des questions géopolitiques “ la zone n’était pas rouge. Elle n’a pas été formellement déconseillée selon la nomenclature en vigueur du quai d’Orsay”.L’invité du Journal “L’opinion” fait également remarquer que le tourisme et les devises sont très importants dans cette région et particulièrement pour les peuples sensibles à la propagande islamiste. Le Bénin a par exemple investi massivement dans ce parc national, fait-il savoir. Le chroniqueur n’est donc pas favorable à une interdiction totale de ces zones. Pour lui, ce serait “faire le jeu de nos ennemis” que d’agir ainsi. Sauf si “c’est une zone rouge” concède t-il.
Adopter la plus grande prudence
Dans ce cas de figure, “on met en péril les services de l’Etat » reconnaît le chroniqueur . Pour les autres zones, “il faut y aller avec beaucoup de prudence, on ne se rend jamais dans ce genre de lieu sans être pris en charge par des personnes locales. Ce sont des sociétés complexes, très différentes des notres et c’est vraiment la plus grande prudence qu’il faut adopter” conseille t-il.
Le spécialiste des questions géopolitiques estime par ailleurs que conduire la nuit sur les “routes très peu sûres “ de plusieurs pays africains, engendre « bien plus de décès de ressortissants français que les attentats”.
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