Crash au Mali : comment 3 soldats français ont échappé à la mort après des tirs terroristes

Mi-juin, l’état-major de l’armée française a confirmé que l’un de ses hélicoptères engagé dans le cadre de l’opération Barkhane a dû se poser en urgence. Toutefois, selon les informations de RFI, cet atterrissage d’urgence ne serait en fait qu’un simple moyen de cacher la vérité qui elle, serait bien différente. En effet, un échange de tirs aurait eu lieu entre militaires français et djihadistes.

Tout a ainsi débuté à l’occasion d’une opération anti-djihadiste, menée par l’armée française, avec l’aide des forces maliennes et nigériennes, au niveau de la frontière entre le Mali et le Niger. Un échange de tirs s’opère et l’appareil est vite touché par des balles de Kalachnikov-PKM de calibre 7.62 qui, comme le confirme RFI, « provoquent un incendie puis une perte de puissance moteur, obligeant l’équipage à effectuer un atterrissage forcé à proximité des combats ».

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3 hommes, sauvés de justesse

Le pilote de l’appareil ainsi que le chef de bord se retrouvent alors blessés dans ce terrible crash, alors qu’un commando tireur d’élite, situé à l’arrière de l’habitacle réussi à extraire les deux hommes. Ces derniers seront ensuite placés dans un Hélicoptère tigre, venu porter assistance. Ils seront ensuite sanglés au niveau du train d’atterrissage, une procédure classique dans cette situation, intitulée IMEX, pour « immédiate extraction ». Le troisième membre d’équipage, le commando, sera placé dans un second hélicoptère, lui aussi venu porter assistance sur les lieux du drame.

Un conflit compliqué à gérer

Au cours de l’opération, une vingtaine de djihadistes sont décédés alors que d’autres ont été faits prisonniers. Une zone à risques, puisque celle-ci est considérée comme l’antre de l’EIGS, l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Un conflit et une implantation dans la région que tentent de contenir les forces françaises engagées, avec près de 4.500 hommes sur place, ainsi que les forces onusiennes de Minusma, engagées à hauteur de 13.000 hommes.

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