Comme tous les opposants au régime de Patrice Talon , Donklam Abalo ne reconnaît pas la légitimité de la 8è législature de l’Assemblée nationale. Pour le porte parole de l’Union sociale libérale (Usl), il n’est pas question que son parti accorde du crédit à ce parlement parce qu’il ne semble pas garantir un avenir politique à l’opposition.
« Rien ne l’oblige à organiser les municipales »
Il serait prêt à valider le report des élections communales de 2020 parce que rien n’oblige le chef de l’Etat à les organiser. “ il y a une jurisprudence en la matière et par le passé on a reporté les élections municipales, le président de la République se retrouve en droit de dire, je reporte les municipales pour 2021″ explique Donklam Abalo. Patrice Talon « pourrait donc coupler ces élections avec la présidentielle pour raison économique peut être” avance le porte parole de l’Usl.
En 2021, lorsqu’il y aura modification du code électoral comme le souhaite M Talon, l’Assemblée nationale qui est totalement pro-Talon, selon M Abalo, pourrait mettre dans cette “une disposition pour exclure encore une fois l’opposition” suppute le porte parole de l’Union sociale libérale (Usl). “Laisser donc cette Assemblée (nationale) passer serait la mort de la démocratie et de l’opposition” estime l’invité de 100% Bénin , qui parle également du prochain renouvellement des institutions de la République.
Selon lui, une Assemblée nationale acquise à la cause du chef de l’Etat à 100%, désignera des membres à sa solde dans ces institutions. A ceux ci s’ajouteront les personnes nommées par la présidence de la République elle même. On aura donc de son point de vue, un régime autocratique avec un président qui contrôle toutes les institutions de la République et qui peut se permettre de “faire 15 ans, 20 ans” au pouvoir.
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