Ce samedi 22 juin, plusieurs centaines de fidèles musulmans ont manifesté leur mécontentement au niveau de la commune française de Gagny. Selon Karim Ben-Yedder, le président de l’Union des Associations Musulmanes de Gagny (UAMG), les fidèles musulmans ne disposent d’aucune mosquée pour pratiquer leur religion. Il a également ajouté que l’UAMG recherche un terrain pour l’édification d’un centre culturel, mais la ville s’y oppose.
Karim Ben-Yedder a assuré qu’environ 2500 musulmans n’ont pas la possibilité d’exercer dans de bonnes conditions leur culte durant le Vendredi, qui est un grand jour de prière et les jours de fête. Il ressort que le 6 juin dernier, date de la fête de l’Aïd-El-Fitr, des milliers de fidèles musulmans avaient dû prier, entassés dans une salle contiguë à un gymnase. D’autres, furent carrément contraints de prier à l’extérieur alors qu’il pleuvait.
Obliger de parcourir de longues distances pour prier
Des manifestants déplorent le fait que les fidèles musulmans de Gagny soient obligés de se rendre dans les villes voisines de Drancy, Montfermeil ou Villepinte pour exercer leur devoir religieux. Le président de l’UAMG, qui estime que le mécontentement pourrait enfler si rien n’est fait appel les autorités de la ville à plus de clairvoyance et de considération. De son côté, la mairie a notifié qu’elle ne peut pas intervenir en fournissant un terrain car c’est un domaine qui n’est pas le sein. « C’est le Code de l’urbanisme qui décide : quand l’UAMG aura déposé un permis, il sera instruit dans les règles » dira le maire de la ville.
Laisser un commentaire