Léhady Soglo, s’offusque du traitement infligé à Boni Yayi dans un post publié sur sa page Facebook il y a quelques heures. Pour l’ancien maire de Cotonou, « il est inconcevable » que l’ex président « soit soumis à un blocus illégal et sauvage de son domicile sans aucune possibilité de visite et d’assistance de quelque nature que ce soit et en l’absence de toute décision de justice en la matière».
Difficile de prendre au sérieux les offres de dialogue de Talon
Le président de la Renaissance du Bénin rappelle qu’aucun texte juridique béninois ne prescrit l’assignation à résidence, encore moins le refus du droit de visite et de soin. Même les personnes privées de liberté à l’issue d’une procédure judiciaire réglementaire bénéficient des dispositions constitutionnelles garantissant la sacralité de la vie humaine. De plus, l’inviolabilité du domicile privé est garanti par nos texte assure-t-il. Le mépris du régime vis-à-vis de ces droits reconnus à Boni Yayi, consacre sa « dérive autoritaire » ajoute l’ex édile de Cotonou qui pense qu’on ne saurait prendre au sérieux les offres de dialogue de Patrice Talon dans un tel contexte.
Le combat que même Boni Yayi contre « ses geôliers est un combat pour la liberté et les droits de l’homme » croit savoir Léhady Soglo qui invite l’opinion à ne pas assimiler son (Boni Yayi) engagement à un conflit entre communautés, régions ou groupes ethniques. « Le combat que même le président Boni Yayi dépasse désormais sa propre personne. C’est le combat de l’ensemble de notre peuple attaché aux valeurs démocratique » réitère-t-il. L’ancien maire de Cotonou estime que tout démocrate doit exiger la levée du blocus sauvage imposé au président Boni Yayi.
Son état de santé « jugé très préoccupant»
Ceci permettra à l’ex chef d’Etat de bénéficier de soins appropriés à son état de santé « jugé très préoccupant par son médecin et ses avocats ». Léhady Soglo pense par ailleurs que le « désastre actuel ne reflète rien d’autre que la volonté manifeste de l’homme de la Rupture, le Président Talon d’avoir le contrôle total et exclusif de toutes les institutions du pays y compris le parlement dont il a nommé les 83 membres ».
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