Il y a quelques jours des anciens collaborateurs de Nicéphore Soglo (Roger Gbégnonvi, Abraham Zinzindohoué et Georges Guédou entre autres) lui ont adressé une lettre ouverte. Dans cette correspondance, ils l’accusent d’être à l’origine de la crise que traverse le Bénin. A force d’arguments, ils ont essayé de justifier leurs accusations demandant enfin à l’ancien président de rentrer en lui-même pour retrouver son calme et la paix intérieure. Nicéphore Soglo n’a pas eu à leur répondre. C’est le collectif des anciens cadres ayant servis aux cotés de l’ancien président (Joseph Tamegnon, Candide Azannai, Emmanuel Goulou et Alassani Tigri entre autres) qui s’en est chargé. Dans une déclaration récemment publiée dans le journal Matin Libre, ils ont tiré à boulets rouges sur les détracteurs de leur ancien patron. Pour eux, certains des signataires de cette lettre ouverte sont à leur corps défendant à la recherche d’offres d’emplois politiques. D’autres qui ont su profiter de leur lien de parenté avec la famille ont réussi à tout obtenir au détriment des plus méritants, avant de se vêtir de la toge de Juda pour détruire plusieurs partis politiques de l’intérieur avant de partir.
Pourquoi Soglo a sollicité la rescousse de la communauté internationale
Le collectif des anciens cadres ayant servis aux cotés de Nicéphore Soglo estime que les pourfendeurs de leur champion devraient avoir « l’honnêteté intellectuelle de partager avec leurs lecteurs , les principes et valeurs de démocratie et de bonne gouvernance qu’incarne le président Nicéphore Soglo, qui n’admet que personne et absolument personne ne les mette en souffrance pour quelque compromission que ce soit ». C’est d’ailleurs ce qui l’a amené à rencontrer le président Talon par deux fois pour lui prodiguer des conseils et lui demander de veiller à la préservation des acquis démocratiques dans sa gouvernance. Des démarches qui n’ont malheureusement pas prospéré, se désolent-ils.
Candide Azannai, Emmanuel Goulou, Alassane Tigri et autres signataires de cette déclaration, ont aussi tenu à relever certaines contrevérités de la lettre ouverte des anciens collaborateurs de Soglo. Selon eux, le code électoral n’a pas été voté à l’unanimité des députés comme le prétendent leurs amis d’en face. De plus, c’est conformément à l’article 66 de la constitution du 11 décembre 1990 que le président Soglo a sollicité la rescousse de la communauté internationale pour « mettre fin aux exactions du régime dictatorial du président Patrice Talon« . « Ce dernier recours a été envisagé après l’échec de tous les appels à la sagesse des anciens présidents de la république… » expliquent-ils.
« Soyez du côté du peuple »
Les anciens cadres ayant servis aux cotés de Nicéphore Soglo ont enfin invité ces ex collaborateurs de l’ex chef d’Etat, à prendre le parti du peuple. » Chers collègues, et chers anciens collaborateurs du Président Soglo, soyez du côté du peuple, soyez du côté du vrai. Rejoignez le rang des sages, chers cadres, responsables d’hier. Nous vous remercions et nous vous prions de vous joindre à la majorité des béninois et des béninoises, c’est les plus de 90% qui ont manifesté leur désaveu à la mascarade d’élections législatives du 28 avril 2019, en boycottant le scrutin » out-ils convié.
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