Avant la crise des gilets jaunes qui a ébranlé le pouvoir d’Emmanuel Macron, il y a eu l’affaire Alexandre Benalla qui a fortement embarrassé le pouvoir en place. D’ailleurs, l’affaire continue d’être une patate chaude dans les mains du président Macron. Benalla, ancien responsable à la sécurité du président français, a été relevé de ses fonctions en 2018 après avoir molesté des manifestants lors des manifestations du 1er mai 2018.
Alexandre Benalla fut auditionné par une commission d’enquête du Sénat. Par ailleurs, les médias français ont aussi fait une cascade de révélations sur l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron. Ce dernier avait semble-t-il des liens très étroits avec le chef d’Etat français. D’après les informations du journal Le Monde, des versements à des membres du service d’ordre d’Emmanuel Macron en 2016, alors candidat à la présidentielle, aurait échappé au contrôle de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP).
Un système de rémunération opaque ?
Toujours selon Le Monde, au cours de plusieurs meetings de Macron, il aurait bénéficié d’une sécurité rapprochée et c’est Alexandre Benalla qui était à la manette. Il ressort que le recrutement de gardes du corps n’a pas été mentionné dans les documents remis à la CNCCFP. Certains des gardes du corps ont indiqué sous couvert de l’anonymat au journal Le Monde qu’ils ont été à chaque fois payé en liquide par Alexandre Benalla après les meetings d’Emmanuel Macron.
« J’ai été payé plus tard au QG de campagne, de la main à la main par Benalla, 120 euros en liquide » dira un des membres du service d’ordre qui ajoutera avoir assisté à d’autres opérations de rémunérations de ce genre. Contacté par le journal Le Monde pour obtenir sa version, Alexandre Benalla a nié tout en bloc et dément que des rémunérations aient pu être versées en liquide au sein du service d’ordre. Il n’a pas voulu se prononcer plus, car selon lui, ce sujet n’est pas de son ressort.
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