La Fondation Friedrich Ebert a organisé un débat politique sur l’indépendance de la presse hier mercredi 10 juillet à Cotonou. Journalistes et syndicalistes ont discuté de la question devant un public venu suivre les échanges.
« Il n’y a plus personne d’indépendant dans cette presse en tant que journaliste »
Selon le syndicaliste Anselme Amoussou, les béninois ont tendance à « regarder la liberté et l’indépendance de la presse par rapport uniquement à ceux qui sont au pouvoir, alors que cette indépendance et cette liberté doivent se regarder également par rapport à d’autres chapelles. Et finalement c’est qu’il n’y a plus personne d’indépendant dans cette presse en tant que journaliste» constate t-il. Vincent Foly, le directeur de publication du journal La Nouvelle Tribune n’a pas eu un point de vue tranché sur la question comme le syndicaliste.
« L’indépendance n’est jamais totale »
Il reconnaît que l’indépendance n’est jamais totale en journalisme parce qu’elle dépend de la capacité des médias à s’autofinancer et c’est « là où le bât blesse » regrette t-il. Notons qu’en marge de ce débat politique, la fondation Friedrich Ebert a procédé au lancement du baromètre africain des médias Bénin 2018. C’est un document qui analyse et évalue l’environnement médiatique béninois .
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