Le gouvernement béninois dans un élan, de décrispation socio politique, initiait une rencontre avec les partis n’ayant pu pour non-conformité à la nouvelle charte des partis politique se présenter aux dernières élections législatives. A la suite de cette rencontre les partis concernés dont l’Union Libérale Sociale (USL) avaient été appelés à une séance de travail avec le ministre de l’Intérieur Sacca Lafia, une rencontre qui semble avoir durci les positions.
Un refus ferme et catégorique au Ministre de l’intérieur
La rencontre de l’USL et du ministre Sacca Lafia, aurait visiblement fait chou blanc, puisque selon le porte-parole du parti, Donklam Abalo, dans une interview accordée à un média béninois laissait entendre que l’USL n’avait nullement été convaincue par la main tendue de l’administration Talon et mieux , considérait les demandes du MISP quant à la production par le Parti de nouveaux documents comme étant une demande illégale ; « Après concertation des instances de notre parti, L’Union Social liberal, après concertations des militants et autres sympathisants de notre parti ; et après avoir étudié (…) les injonctions illégales du Ministère de l’Intérieure et de la sécurité publique(MISP), notre parti oppose un refus ferme et catégorique face aux écrits du MISP demandant à l’USL de produire de faux documents ».
Pour M. Abalo, L’USL en allant à la rencontre avec le MISP aurait été confronté « à la mauvaise foi des instances dirigeantes du pays » puisque les documents légaux nécessaires à la reconnaissance légale du Parti avaient déjà été soumis. « Parce qu’en réalité l’USL, conformément aux Lois de la République, avait déjà produit tous les documents qui devraient lui permettre d’avoir une existence légale » et que de ce fait, l’USL ne pouvant « substituer » des copies aux documents légaux déjà fournis , l’USL ne « répondrait à aucune injonction du ministère de l’intérieur » et rendait le gouvernement « responsable de l’impasse » dans lequel il se trouvait déjà.
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