Détention de migrants : l’ONU critique l’administration Trump

Photo de MIKE SEGAR/ Reuters

L’administration Trump, une nouvelle fois sous le feu des critiques. En effet, la haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, madame Michelle Bachelet, a assuré lundi avoir été très choquée des conditions de détention des migrants tentant de passer la frontière. En outre, cette dernière a ajouté que jamais les familles souhaitant se rendre aux Etats-Unis, ne devraient être séparées.

Une annonce qui intervient quelques heures après que le président américain ait affirmé que les centres de détention pour migrants, allaient bientôt être ouverts aux journalistes. Ces centres ont souvent été pointés du doigt pour les conditions de vie qu’ils offraient aux migrants, notamment aux enfants qui étaient séparés de leur famille.

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Des conditions déplorables

Il y a quelques jours, une photo d’un jeune migrant, dormant à même le sol au sein d’un des centres tant décrié avait provoqué la stupeur sur les réseaux sociaux. « Je suis profondément choquée que des enfants soient contraints de dormir sur le sol dans des installations surpeuplées, sans un accès adéquat à des soins de santé ou à de la nourriture et dans de mauvaises conditions sanitaires » a ainsi fustigé l’ancienne présidente chilienne.

L’ONU tire la sonnette d’alarme

Selon ses dires, la détention d’un jeune enfant, dans des conditions telles que celles présentées par les médias, peut nuire à la santé physique et mentale de ce dernier. Chaque jour, loin de ses parents, un jeune va ainsi connaître de nombreuses difficultés dans son développement. Résultat, de nombreuses organisations et différents organes des Nations unies en charge des droits humains, ont décidé d’agir, estimant que ces détentions pouvaient potentiellement constituer un « traitement cruel, inhumain ou dégradant, interdit par le droit international ».

144.000 personnes ont été arrêtées et placées dans ces centres par la police des frontières. Toutefois, ces centres ne sont pas aptes à accueillir autant de monde et très vite, les structures se sont retrouvées débordées. Aujourd’hui, l’ONU appelle donc à la mise en place d’une politique moins privative à l’encontre de ces personnes fuyant la violence ou la misère.

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