Une réponse qui ne devrait pas plaire à Donald Trump. En effet, lundi dernier, le gouvernement allemand a décidé de rejeter une demande Américaine, visant à envoyer des troupes allemandes, dans le nord de la Syrie. Le conflit lui, qui s’éternise, semble d’ailleurs diviser la classe politique allemande et notamment la coalition formée par Angela Merkel.
Interrogé à ce sujet, Steffen Seibert, porte-parole du gouvernement, a ainsi assuré que l’Allemagne ne modifiera pas la stratégie qu’elle a actuellement mise en place dans le cadre de la lutte contre l’État islamique. Une réponse franche et claire à destination des Américains qui, dimanche, a demandé à l’Allemagne de venir les soutenir en envoyant sur place, des troupes au sol. Le représentant spécial américain pour la Syrie, James Jeffrey, a notamment appelé ses partenaires européens à envoyer des volontaires, « prêts à s’investir ».
L’Allemagne n’enverra pas de troupes au sol
Face à ce petit tacle, Seibert a d’ailleurs répondu que l’Allemagne était déjà bel et bien engagé dans ce conflit et cette lutte contre l’EI. Un engagement d’ailleurs reconnu sur le plan international. Dans les faits, l’Allemagne n’a pas envoyé de troupes militaires sur place, si ce n’est des forces de l’armée de l’air qui effectuent essentiellement des vols de reconnaissance dans la région, tout en dispensant des formations en Irak.
Le débat est relancé
Aujourd’hui, des discussions sont toutefois engagées entre Berlin et Washington afin de définir la façon dont l’Allemagne contribuera à cette lutte en Syrie. Une fois défini, ce rôle sera voté au parlement. En effet, le mandat allemand en Syrie expire à la fin du mois d’octobre prochain. Si rien n’est voté, les militaires allemands devront alors rentrer chez eux. Le débat lui, s’annonce d’ailleurs houleux. Le clan Merkel est favorable à un engagement militaire plus poussé alors que la gauche elle, est en total désaccord avec cette ligne politique.
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