Les tensions commerciales entre les USA et ses alliés déjà très élevées, se seraient encore accentuées notamment avec la France, depuis que l’Hexagone avait fait montre de sa volonté d’aller au bout de sa taxation ‘’Gafa’’. Alors que le président américain, ce vendredi disait son envie de représailles, et que le président français très diplomate tentait au cours d’une conversation téléphonique de désamorcer la menace ; le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, ce samedi haussait le ton.
Le Maire catégorique…
Plus tôt ce mois-ci, la France adoptait une taxe de 3%, la taxe GAFA, désignant quatre des entreprises les plus puissantes du monde de l’internet à savoir : Google, Apple, Facebook et Amazon ; qui affecterait des entreprises numériques générant des revenus d’environ 28 millions de dollars ou plus sur les services en ligne en France.
Une démarche comme il fallait s’y attendre, fut fort peu appréciée de l’administration américaine, qui jugerait cette décision discriminatoire et en violation de l’article 301 de la loi de 1974 sur le commerce. Une enquête aurait été induite et déjà en attendant les conclusions, le président Trump s’avançait et menaçait d’un accroissement des droit de douane de 100% sur le vin français, l’un des produits les plus emblématiques du pays.
«La France vient de mettre une taxe numérique sur nos grandes entreprises américaines de technologie. Nous annoncerons une action réciproque substantielle sur, La folie de Macron bientôt; Peut-être sur du vin ou autre chose » publiait-il vendredi sur son Twitter.
Mais, le ministre de l’Economie, Bruno le Maire ; malgré une intervention de son président Emmanuel Macron qui dans une offensive diplomatique ce même vendredi avait tenté de faire avaler en douceur la pilule à son Homologue américain ; avait tenu ce samedi à réaffirmer que « La France est un État souverain, elle prend ses décisions fiscales souverainement ». Une réaction vive du ministre français aux menaces américaines, pour qui faire payer un impôt »convenable » à des multinationales aux activités digitales extrêmement ramifiés ne serait que « juste taxation des activités digitales».
Puisque ; aurait-il ajouté « Des multinationales américaines, européennes ou chinoises ont une activité digitale, parfois sans présence physique dans un territoire, et ne paient que peu ou pas d’impôt ». Cependant , Bruno Le Maire avait tenu à préciser la volonté du gouvernement français à vouloir « travailler étroitement avec nos amis américains » à un accord d’ici la fin du G7 en Aout prochain.
Laisser un commentaire