,

Affaire Skipral : pas de preuve directe contre la Russie

L’affaire relative à l’attaque à l’arme chimique innervant Novitchok contre l’ancien agent double russe Sergueï Skripal l’année passée en Grande Bretagne continue de défrayer la chronique. La police britannique fait remarquer que rien ne prouve l’implication de la Russie dans ce drame qui avait fait réagir le monde entier. Selon les informations relayées par le média anglais Guardian, après une enquête réalisée par la police anglaise, la conclusion est qu’il n’y a aucun élément qui permet d’accuser directement les autorités russes dans cette affaire.

Travaille avec des preuves…

Selon le chef adjoint de Scotland Yard, Neil Basu, il y a eu dans cette affaire beaucoup de spéculations sur les réels auteurs de cette attaque. Mais il n’y a rien eu de concret selon lui. «Nous sommes policiers, nous devons donc travailler avec des preuves. Il y avait beaucoup de spéculations sur qui en était responsable, sur qui donnait les ordres – toutes étaient basées sur des estimations d’experts de la Russie. J’ai besoin de preuves» a-t-il déclaré. L’officiel anglais indique tout de même qu’Alexandre Petrov et Rouslan Bochirov seront poursuivis. Cette information intervient quelques jours après l’annonce des Etats-Unis relative à de nouvelles sanctions contre la Russie toujours dans le cadre de l’affaire Skipral. Par un communiqué du porte-parole du département d’Etat américain Morgan Ortagus, les Etats-Unis ont indiqué que dès le 19 août,les Etats-Unis s’opposeront à toute assistance à la Russie par les « institutions financières internationales».

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité