Les agents du nouvel hôpital de zone d’Allada-Toffo-Zê verront leurs salaires réduits de 25 % dès le mois de septembre. Il s’agit d’une mesure qui selon le directeur de l’hôpital, Modeste Christian Vigan, permettra à l’hôpital nouvellement créé de pouvoir poursuivre son fonctionnement. Cette mesure pourrait être suspendues cependant si l’hôpital arrive à atteindre 60 000 000 de francs Cfa de recettes par mois.
Quelques mois après son ouverture, l’hôpital de zone d’Allada-Toffo-Zê a-t-il déjà des difficultés pour fonctionner ? C’est ce qu’on est tenté de croire après lecture de la note de service adressée au personnel de cet hôpital par son directeur, Modeste Christian Vigan. Dans cette note de service en date du vendredi 23 août 2019, Modeste Christian Vigan annonce aux travailleurs émargeant au budget de l’hôpital, un abattement de leurs salaires à hauteur de 25 %. « J’ai l’honneur de porter à votre connaissance la nécessité pour l’hôpital de zone d’Allada-Toffo-Zê de procéder à un abattement des salaires à hauteur de vingt-cinq pour cent (25 %), pour compter du 1er septembre 2019.», fait savoir le communiqué.
Pour la survie de l’hôpital
D’après les explications du directeur de l’hôpital, cette réduction de la masse salariale permettra à l’hôpital de pouvoir continuer à fournir ses services. Toutefois, cette mesure pourrait être levée si la formation sanitaire arrive à atteindre une certaine recette par mois. « En effet, cette mesure est prise afin de continuer à assurer le fonctionnement de l’hôpital nouvellement créé. La situation pourrait être rétablie si l’hôpital réussit à atteindre soixante millions (60 000 000) de francs Cfa comme recettes mensuelles moyennes encaissées. Actuellement, il en est à trente-quatre millions (34 000 000) de francs Cfa en moyenne alors que la masse salariale avoisine vingt-neuf millions (29 000 000) de francs Cfa par mois», explique Modeste Christian Vigan.
Le choix donné aux agents de poursuivre ou non la collaboration
Dans sa note de service, le directeur de l’hôpital informe aussi le personnel qu’ils sont libres de continuer ou pas leur collaboration avec le centre sanitaire. Un délai de huit (08) jours leur est accordé pour y réfléchir. « En conséquence, je vous prie de bien vouloir me notifier dans un délai de huit (08) jours francs par écrit, votre accord de poursuivre la collaboration avec l’hôpital dans ces nouvelles conditions », a annoncé Modeste Christian Vigan.
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