Les récents incendies qui ont secoué la France cette semaine continuent de défrayer la chronique. Des centaines d’hectares de terres sont partis en fumée et un mort a été enregistré. Il s’agit en effet d’un pilote du bombardier d’eau dont l’appareil a fait un crash dans l’après-midi de ce vendredi alors qu’il essayait d’éteindre le feu de Générac. Même si le feu a semblé être maîtrisé, les autorités jouent la carte de la vigilance face à ce phénomène inhabituel dont les origines seraient criminelles. Au total, 800 hectares de terre ont été consumés sous la furie des flammes.
Plusieurs équipes de pompiers mobilisées
« Les opérations se sont poursuivies à Générac toute la nuit, le feu est fixé mais reste sous surveillance, 449 sapeurs-pompiers et 140 véhicules restent engagés pour éviter tout risque de reprise » ont notamment fait savoir les pompiers du Gard dans un communiqué samedi matin. À Vauvert comme à Montignargues les opérations ont également duré plusieurs heures et les autorités font toujours l’option de la vigilance. Même si le procureur de Nîmes Eric Maurel privilégiait dans sa déclaration du jeudi la piste criminelle, les personnes interpellées vendredi ont été remises en liberté ce samedi.
« Les deux personnes qui ont été interpellées hier et placées en garde à vue à Générac ont été remises en liberté » a confié le procureur à l’Agence de presse française. Le ministre de l’intérieur avait également évoqué la piste criminelle lors de sa sortie médiatique. “Il y a eu le signalement de trois personnes qui auraient pu être incendiaires: deux personnes ont été interpellées et des éléments de l’enquête semblent laisser penser qu’elles peuvent être responsables” déclarait Christophe Castaner.