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G7 à Biarritz: la surprise iranienne, les refus de Trump et le Brexit

Une arrivée inattendue. En effet, Mohammad Javad Zarif, chef de la diplomatie iranienne, est arrivé ce dimanche du côté de Biarritz, après avoir répondu favorablement à l’invitation d’Emmanuel Macron. L’objectif ? Permettre à tout le monde de s’accorder sur une marche à suivre dans le but de faire respecter l’accord sur le nucléaire, signé en 2015.

Un nouveau passage en France pour Zarif qui se trouvait déjà du côté de Paris ce vendredi. En effet, ce dernier y a rencontré son homologue français Jean-Yves Le Drian afin de discuter de la situation actuelle et surtout, des possibilités d’évolution. Aujourd’hui, sa venue à Biarritz a donc tout d’une surprise d’autant que le président Trump s’y trouve également. Faut-il y voir ici la possibilité de voir la situation s’améliorer ? Pour Abbas Moussavi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, le ministre Zarif ne lâchera rien.

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Emmanuel Macron, à la baguette

Emmanuel Macron semblait d’ailleurs optimiste, assurant face caméra que le G7 s’était plus ou moins mis d’accord sur les points à soulever. « Nous nous sommes mis d’accord sur ce qu’on va dire sur l’Iran. Il y a un message du G7 sur nos objectifs, et le fait qu’on les partage évite les divisions » affirmait ainsi le président français. Toutefois, Donald Trump n’a pas mis bien longtemps avant de calmer tout le monde, affirmant, « Je n’ai pas discuté de cela ». Reste maintenant à savoir s’il sera capable de revenir en arrière et écouter ses homologues.

Trump se montre inflexible

Autre point important, la Chine. En effet, le président américain a tout simplement refusé d’évoquer ne serait-ce qu’une possible désescalade des tensions avec la Chine. Les appels des autres membres du G7 n’ont donc pas suffit et le président Trump semble vouloir se montrer inflexible. Alors que les élections de 2020 approchent à grands pas, ce dernier peut estimer qu’un revirement de situation s’apparenterait à une sorte de « faiblesse » qui pourrait lui coûter la présidence. Les récentes sorties successives laissaient toutefois entendre que Donald Trump regrettait d’avoir alourdi les sanctions économiques imposées à Pékin.

Dernier sujet sensible, celui du Brexit. Là encore, Donald Trump semble ne pas vouloir changer de cap. Soutenant Boris Johnson, dont il estime être le seul capable de faire le travail, le président américain a affirmé qu’un « très grand accord commercial » attendait Londres au lendemain de sa sortie de l’Union européenne. De quoi conforter également Johnson, qui peut visiblement compter sur le soutien et l’aide des États-Unis.

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