Le parti Fcbe est contre l’arrêté interministériel d’interdiction d’établissement et de délivrance au Bénin, des pièces et actes administratifs de l’autorité aux personnes recherchées par la justice. Il s’oppose à cette décision politique du régime Talon visant, selon lui, les élections.Au Bénin, le ministre de la justice Sévérin Quenum et son collègue de l’intérieur Sacca Lafia ont pris, en juillet dernier, un arrêté qui interdit aux agents publics d’établir et de délivrer, au profit et pour le compte de personnes recherchées par la justice, des pièces et actes administratifs de l’autorité au Bénin. Il s’agit de l’extrait d’acte de naissance, du certificat de nationalité, de la carte nationale d’identité, du passeport, etc.
« Nous ne sommes plus dans un Etat de droit »
En réaction, lundi dernier, le parti Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) critique une telle décision. Il souligne que ce sont des pièces fondamentales et indispensables à la justification d’appartenance à une Nation. Selon le parti, c’est encore une preuve de ce que le Bénin n’est plus un Etat de droit.
Cet arrêté, dénoncent les Fcbe, viole lourdement les droits de l’homme. Il est contraire non seulement aux lois nationales mais aussi internationales dont la Constitution du 11 décembre 1990 du Bénin, la Charte africaine des droits de l’homme et des Peuples, la Déclaration universelle des droits de l’homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Le seul but
Pour les Fcbe, c’est un arrêté pris toujours suivant la logique du chantre de la rupture ; celle de soumettre tous les potentiels candidats aux élections notamment à la présidentielle de 2021 afin qu’il n’ait pas de compétiteurs en face de lui. Le parti Fcbe condamne cette attitude du pouvoir à éliminer de potentiels candidats et exige que les auteurs de cet arrêté se rétractent immédiatement.
Laisser un commentaire