Les USA et MBS veulent contrer les activités de l’Iran

Mercredi dernier, à l’occasion d’un entretien téléphonique avec le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a confirmé vouloir travailler à renforcer les relations entre Washington et Riyad, notamment en ce qui concerne le sujet iranien.

Une information très vite confirmée par Morgan Ortagus, porte-parole du département d’État, qui a assuré que les deux hommes sont évoqués ensemble les tensions accrues dans la région et le besoin de renforcer la sécurité, notamment maritime. Sans être nommée, la région du détroit d’Ormuz a bien évidemment été visée. Récemment, trois pétroliers étrangers ont été saisis par l’Iran, provoquant un regain des tensions entres Téhéran et Washington.

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Washington souhaite contre Téhéran

Problème, les États-Unis n’arrivent pas à fédérer autour de leur projet. En effet, les partenaires européens semblent frileux à l’idée de se lancer dans ce projet, qu’il considère comme une déclaration de rivalité à l’Iran. Aujourd’hui, l’objectif de nations comme la France et l’Allemagne est, avant tout, de préserver les acquis de l’accord de Vienne et non pas de froisser l’Iran. À ce jour, Londres est la seule à avoir répondu favorablement à l’appel américain.

Cependant, Riyad pourrait bien se joindre à cette coalition. La discussion de mercredi a permis de définir un nouveau socle commun entre Arabie Saoudite et États-Unis, avec pour objectif, de « contre les activités déstabilisatrices du régime iranien ». Le constat vaut également pour la guerre au Yémen où USA comme Arabie Saoudite, ont appelé l’envoyé spécial de l’ONU, Martin Griffiths, à « faire avancer le processus politique ».

La situation au Yémen, pointée du doigt par l’ONU

Pour rappel, au Yémen, l’Arabie Saoudite, épaulée par les Émirat, tente de contenir les attaques des rebelles Houthis, soutenus par Téhéran. Aujourd’hui, des dizaines de milliers de personnes ont trouvé la mort, la plupart étant des civils, alors que des milliers d’individus ont été forcés de se déplacer afin de fuir les combats. De son côté, l’ONU n’hésite pas à comparer la situation sur place à la « pire catastrophe humanitaire au monde ».

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