Ancien membre du Parti du Renouveau Démocratique (PRD), Abdel-Kader Gbadamassi est actuellement député du Bloc Républicain à l’Assemblée nationale. Durant « ses 25 ans de militantisme et de fidélité » aux Tchoco Tchoco, le parti ne l’a jamais positionné comme titulaire lors des élections législatives. Une frustration qui a provoqué son départ de cette formation politique si chère à Me Adrien Houngbédji.
« Le Prd est une religion. On ne quitte pas le PRD, c’est le PRD qui vous quitte »
« Il y avait cette frustration de voir tant de gens venir après moi et briguer les plus grands postes » confesse le député lors d’un récent entretien accordé au quotidien « Fraternité ». Quand on l’interroge sur l’état de ses rapports avec Me Adrien Houngbédji après son départ du parti, il lance :« Ça a été un clash. Comme je vous l’ai dit, le Prd est une religion. On ne quitte pas le PRD, c’est le PRD qui vous quitte. Je traîne les séquelles jusqu’à aujourd’hui ». Néanmoins, poursuit-il, le chef du parti reste pour lui un modèle et un père. « Je lui dois un grand respect. Il m’a fait la surprise et l’amitié de m’appeler après mon élection. Il m’a chaleureusement reçu une première fois à son cabinet, puis une seconde fois à l’occasion de la commémoration de la fête nationale » se souvient-il, heureux de savoir que cet homme qu’il admire a fini par tourner la page.
« Ceux qui gravitent autour de ( Me Adrien Houngbédji) étaient un problème pour moi «
Une chose est claire pense M Gbadamassi. Il lui fallait quitter le PRD si tant est qu’il voulait évoluer et grandir parce que le parti ne lui offrait aucune possibilité de promotion. « Je n’ai rien contre le président du parti, mais ceux qui gravitent autour de lui étaient un problème pour moi » conclut-il à ce propos. L’autre sujet abordé par le fils du regretté Moucharafou Gbadamassi, c’est l’absence de l’opposition aux dernières élections législatives. Pour lui, les opposants ne se sont pas pris au sérieux.
« Je trouve que l’opposition s’est un peu trop amusée parce que chacun tirait le drap de son côté » a-t-il déclaré. S’ils avaient eu un minimum de sagesse , ils auraient pu sauver les meubles, estime le parlementaire qui pense que les intérêts personnels ont tout plombé au niveau de ses opposants, prompts à se chamailler et à se tirer dans les pattes.
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