Le juge du tribunal d’instruction no1 de Malabo a décidé d’abandonner les poursuites judiciaires contre Bertin Koovi arrêté sur la demande de l’Etat béninois puis relâché. Le Béninois Bertin Koovi peut désormais circuler librement et poursuivre ses activités en toute quiétude. Le juge de Malabo a décidé de l’abandon définitif de la procédure judiciaire à l’encontre de Bertin Koovi étant donné qu’il n’existe pas «d’indices rationnels de criminalité à l’encontre du Béninois Bertin Koovi pour les motifs qui ont donné lieu à l’ouverture de cette procédure et le classement du dossier est également décrété».
Le juge a aussi décidé de l’expatriation du Béninois dans un pays qui ne soit pas le Bénin afin de poursuivre librement son activité politique et entrepreneuriale. Chef d’un projet de pêche artisanale en Guinée Equatoriale, Bertin Koovi a fait objet de poursuites judiciaires conformément à la demande formulée par le bureau d’Interpol de Cotonou sous la référence numéro IP/DGPJ/BO/RERA en date du 3 avril 2019.
Dans sa demande, la justice béninoise aurait accusé Bertin Koovi de préparer des attentats avec des bombes de fabrication artisanale. Et donc, «les mobiles de sa recherche et de son arrestation de ce Béninois sont dus au fait qu’il avait le projet de commettre un attentat selon un message en lien avec lequel il était poursuivi par la justice du Bénin». La justice béninoise a donc demandé l’intervention des services de sécurité de la Guinée Equatoriale pour sa recherche, son arrestation et son rapatriement ultérieur au Bénin.
Mais, depuis que cette procédure a été engagée, plus de cinq mois se sont écoulés sans que le gouvernement béninois n’apporte de preuves irréfutables qui pourraient montrer Bertin Koovi voulait préparer des attentats avec des bombes de fabrication artisanale à l’encontre de l’Etat béninois depuis la Guinée Equatoriale. Alors, après «des enquêtes approfondies tant au niveau policier et judiciaire, il n’a pas été possible de constater des indices rationnels de criminalité montrant que ces faits auraient été perpétrés par Bertin Koovi».
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