Boeing 737 : un sabotage déjoué de justesse aux USA

L’avionneur américain Boeing s’évite une nouvelle catastrophe. En effet, selon certaines informations, le sabotage d’un avion supposé assurer la liaison entre Miami, Floride, et Nassau aux Bahamas, a été détecté au tout dernier moment. Ainsi, grâce à la vigilance des pilotes, l’avion n’a pas décollé.

Dans les faits, alors que les pilotes se trouvant à bord de l’appareil s’apprêtaient à mettre les gaz, un message d’erreur est apparu aux deux commandants de bord, ces derniers réussissant à stopper l’engin avant qu’il ne soit dans les airs. Un homme, un mécanicien d’American Airlines a très vite été interpellé par les forces de l’ordre, qui l’accusent en fait d’avoir trafiqué le système de module de données aériennes de l’appareil.

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Incriminé par les caméras de surveillance

Des vidéos de caméras surveillance auront permis de démontrer que le suspect principal de cette affaire est en fait parvenu à entrer dans le compartiment situé juste devant le train d’atterrissage, ce dernier abritant le fameux module de système de données qui s’est retrouvé trafiqué. Ces données sont relativement importantes pour les pilotes puisqu’elles permettent à ces derniers d’avoir un aperçu assez clair de la pente de l’appareil ou même de sa vitesse.

Une manière de protester contre la direction

Afin de mener à bien son entreprise, le mécanicien incriminé a déposé de la mousse sur les capteurs afin que ces derniers ne se retrouvent pas bloqués. La sonde Pitot, celle déterminant avec précision la vitesse de l’appareil a également été desserrée. Une situation qui aurait pu être dramatique d’autant que cette sonde, est responsable du crash du vol 447 d’Air France.

Concernant les motivations de l’individu, les forces de l’ordre sont formelles, il ne s’agissait pas de terrorisme. Dans les faits, ce dernier souhaitait avant tout provoquer un retard, voire l’annulation du vol afin de toucher des heures supplémentaires. Une stratégie qui fait écho à la lutte actuellement menée entre la direction d’American Airlines et les syndicats de la firme américaine. S’il venait à être reconnu coupable, le mécanicien incriminé risquerait jusqu’à 20 ans de prison.

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