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Huawei : les ennuis s’enchaînent aux USA

Ce mardi, le géant chinois de la télécommunication, Huawei, dans une déclaration  détaillée, rejetait les allégations selon lesquelles elle aurait volé les brevets d’un appareil photo pour smartphone à un ingénieur indépendant portugais. Une déclaration qui interviendrait après un organe de presse américain aurait révélé que la société serait visée aux USA par une enquête de  vol de propriété intellectuelle.

Une affaire digne d’un roman d’Espionnage industriel

En mai 2014, Rui Pedro Oliveira, ingénieur et inventeur portugais qui aurait mis sur pied auparavant un concept révolutionnaire pour caméra de téléphone portable ; aurait été invité par des responsables de la firme chinoises à leur présenter son invention. Fait remarquable cependant, Oliveira, aurait été invité selon ses déclarations à leur siège à Plano, au Texas, alors même et c’était de notoriété publique le siège social de Huawei se trouverait à Shenzhen en Chine.

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Le fait est, que Rui Pedro Oliveira, quittait le Portugal pour Plano et là-bas aurait eu deux réunions successives de travail avec « Jeff Xu, Eric Murrel, Erica Porter et Michael Guo de Huawei » et « d’autres personnes intéressées par la technologie » afin qu’il présente son invention en instance de brevet, le ‘’SMATCAM’’ une propriété spécifique pour caméra 360 VR pour les smartphones. Une fois les rencontres terminées, l’ingénieur rentrait au Portugal, Huawei ayant promis de le recontacter.

Seulement, trois ans plus tard, en 2017, Huawei lançait sa caméra Huawei EnVizion 360, qui, selon Oliveira, aurait un fonctionnement et les caractéristiques de son invention d’ailleurs décrites dans son brevet. Après avoir contacté le service juridique de Huawei, L’ingénieur s’entendait répondre qu’on ne pourrait étudier sa plainte que s’il avait un représentant légal aux États-Unis où le siège de Huawei serait étonnement localisé. Oliveira embauchait alors l’avocat américain George Neuner, et pour ce faire, aurait été dans l’obligation de vendre sa maison.

 ‘’Allégations fausses’’ selon Huawei

Ce mardi dans sa déclaration, le géant chinois, s’il reconnaissait néanmoins avoir affecté « des représentants de la filiale américaine de Huawei » à une rencontre avec Oliveira en mai 2014 ; niait avoir à aucun moment utilisé les spécifications de l’invention de Pedro Oliveira, et déclarait en substance : « Il est clair que M. Oliveira profite de la situation géopolitique actuelle. Il fait passer un faux discours à travers les médias pour tenter de tirer parti d’un différend. Ce type de comportement ne devrait pas être encouragé, ni considéré comme une justification rationnelle, pour une enquête criminelle par le ministère de la Justice américain ».

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