C’est ce jeudi que la justice française rendra sa décision concernant l’affaire dans laquelle Hassa Bint Salmane, sœur du prince héritier saoudien, est embarquée. En effet, cette dernière est accusée d’avoir demandé à son garde du corps d’infliger des violences à un artisan venu effectuer de travaux dans l’une de ses résidences située en plein Paris .
Suspectée d’avoir ordonné à son garde du corps, Rani Saïdi, d’agir pour elle en frappant l’artisan venu effectuer des travaux dans son appartement parisien, Hassa Bint Salmane ne s’est jamais présentée aux audiences la concernant. Seul président le 9 juillet dernier, Saïdi lui, est accusé d’avoir frappé et humilier le plombier. Cependant, s’il semble acquis que ce dernier soit reconnu des faits reprochés, la fille du roi d’Arabie, considérée comme étant l’autorité au sein de l’appartement, pourrait être reconnue en tant que complice de violence avec arme et séquestration « par provocation et par abus de pouvoir ».
Plusieurs heures en enfer
Ashraf Eid, qui se trouvait au 7e étage de l’appartement privé, s’occupait de tables lorsqu’il a été appelé en urgence au 5e étage. Sur place, il affirme avoir pris des photos de la salle de bain avec son téléphone portable. C’est alors que la princesse est apparue, cette dernière accusant le plombier d’avoir photographié son reflet dans le miroir. Aujourd’hui, celle-ci risque six mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende alors que son agent de sécurité encourt jusqu’à 8 mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende.
La justice ne laissera rien passer
Forcé de s’arrêter de travailler durant 5 jours, Eid n’a pas hésité à déposer plainte, dépeignant les quelques heures de passées au sein de l’appartement royal, comme un véritable moment d’horreur. Forcé de s’agenouiller sous la menace d’une arme, insulté, mains ligotées, invité à baiser les pieds de la princesse, le pauvre homme n’a pu quitter les lieux de sa détention qu’au bout très longues minutes, sans son téléphone qui sera détruit.
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