Les pays partageant les frontières terrestres avec le Nigéria ne sont visiblement pas au bout de leur peine. En effet, selon les informations relayées par les médias nigérians, la fermeture des frontières pourrait excéder les 28 jours initialement prévus. Lors de différentes sorties médiatiques qu’ont effectuées des membres de l’administration Buhari, ils ont fait le point de tous les aspects positifs de la mesure relative à la fermeture des frontières. Ce fut également l’occasion pour le conseiller général pour la sécurité nationale (NSA) de faire part de l’intention des autorités nigérianes de prolonger les délais de fermeture.
Des raisons sécuritaires…
Près de 28 jours après la fermeture, le discours est resté le même. Pour la partie nigériane, tant que les voisins ne poseront pas d’actes concrets, les frontières resteront fermées. Ils dénoncent en effet le caractère trop poreux de leurs frontières qui favorise les différents crimes dans leur pays.
De passage sur la télévision nigériane Channels Television, le général Babagana Monguno fait remarquer qu’il y a eu au cours de cette période de fermeture, plusieurs migrants clandestins qui ont été arrêtés. Il note également la saisie des centaines de sacs de riz importés ainsi que des armes illégales. Hammed Ali, le Contrôleur général des douanes a quant à lui mis l’accent sur l’aspect sécuritaire de cette mesure. Il indique que c’est l’une des raisons pour laquelle la mesure sera poursuivie.
« Le président a demandé que nous poursuivions cet exercice afin de nous assurer de mettre en place une procédure adéquate pour les entrées et les sorties de personnes. » a justifié l’officiel nigérian à l’occasion d’un discours dans la ville frontalière de Maigatari reliant le Nigéria et la République du Niger.
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