Prévention et gestion des conflits: Wanep-Bénin suscite l’adoption d’un protocole d’entente à l’Uac

Il se tient depuis ce matin à l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), un forum d’échange organisé par le Réseau ouest africain pour l’édification de la paix (Wanep-Bénin) sur le thème «Œuvrons ensemble pour un campus paisible» qui va conduire à un protocole d’entente entre les différents acteurs pour la prévention et la gestion pacifique des actes de violences sur ce lieu de savoirs.

Le Réseau ouest africain pour l’édification de la paix (Wanep-Bénin) célèbre, cette année, la Journée internationale de la paix (Jip) avec les acteurs de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac). «Dans le seul but de contribuer à un campus paisible sans aucune violence », indique le secrétaire général du réseau, Paulin Sèmondji.

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Cette célébration est marquée par un forum d’échange sur le thème «Œuvrons ensemble pour un campus paisible» en cours ce vendredi 27 septembre 2019 sur le campus d’Abomey-Calavi. C’est une occasion de « réflexion qui va aboutir à l’adoption d’un protocole d’entente pour la prévention et la gestion pacifique des conflits », précise le Sg/Wanep-Bénin, représentation le président du Conseil d’administration à l’ouverture de la rencontre. Responsables d’organisations d’étudiants, responsables du Rectorat et représentants de la police républicaine sont tous présents pour en discuter.

Pourquoi l’Uac ?

Le choix de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) n’est pas anodin, à en croire le Sg/Wanep-Bénin. Il soutient que « les universités, au-delà d’être des lieux de savoirs où se prépare l’entrée dans la vie professionnelle et surtout dans la classe dirigeante, elles sont aussi le lieu où se heurtent les sensibilités, conduisant parfois à des actes de violences avec de lourdes conséquences ». Il en veut pour preuve, les mouvements des dernières années -2015, 2016 et même 2018- qui ont conduit à des affrontements violents entre forces de l’ordre et étudiants.

« Le pic a été observé en 2016 avec des casques d’une plus grande ampleur enregistré dans l’histoire des mouvements sur le campus d’Abomey-Calavi à l’ère du renouveau démocratique », témoigne le représentant du recteur, Philippe Gbedjeglo. « Ces différentes manifestations ont causé à l’université des dommages physiques et humains avec des répercutions économiques et structurelles qu’on continue de subir jusqu’à ce jour », déplore-t-il. Il remercie Wanep-Bénin pour avoir choisi l’Uac pour cette initiative de paix qu’il trouve « belle et très innovante ». Il espère de la présente rencontre, des résultats durables et efficaces pour la paix sur le campus universitaire.

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