Sergueï Choïgou, ministre russe de la Défense, l’a confirmé. En effet, ce ne sont pas moins de 12 armes qui, après avoir testé à l’occasion du conflit syrien, ont vu leur production être stoppée net. En revanche, pas moins de 300 autres ont été revues, retravaillées et surtout, modernisées. Une manière pour le kremlin de confirmer avoir utilisé le conflit syrien afin de mettre à jour son système d’armes.
Ainsi, les armes n’ayant pas fait leurs preuves ont été mises de côté, afin de permettre aux autorités de se concentrer sur celles qui ont gagné en importance, « il va de soi que nous avons fait un débriefing à l’issue des opérations en Syrie et nous avons ainsi fait le point plus d’une fois et même plus de dix. » a ainsi confirmé le ministre de la Défense à l’occasion d’un entretien accordé au quotidien russe, le Moskovski Komsomolets.
La Syrie, terre d’essais en tous genres
Sur toutes ces armes testées, plus de 300 ont été conservées afin d’être améliorées. Parfois, plus de 70 experts et ingénieurs travaillaient main dans la main afin de directement remédier aux défauts de ces armes et leur donner un nouvel allant. Les performances des missiles de croisière Kalibr, des armes concernant l’armée de l’air ainsi que des armes des sous-marins ont été particulièrement étudiées.
Une stratégie défendue et expliquée
De nombreuses voix se sont alors élevés contre la Russie, qui a été pointée du doigt pour avoir profité d’un conflit à ses propres fins. Face à ces critiques, M.Choïgu a toutefois répondu qu’en face, les terroristes étaient très bien armés. Face à des centaines de chars, de lance-roquettes, de blindés et des milliers de tonnes de munitions, la Russie se devait de déployer une partie de son armada militaire.
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