Les troupes américaines et turques sont devenues indésirables à Idleb au nord de la Syrie. Le pays de Bachar el-Assad tient à reprendre le contrôle de la totalité de son territoire. Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Moualem a expliqué à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unis que son pays tolérait de moins en moins la présence de troupes étrangères au Nord de la Syrie et pourrait réagir contre ces troupes.
Le chef de la diplomatie syrienne insiste sur la nécessité de voir quitter la Syrie les troupes américaines et turques encore présentes à Idleb au nord du pays. L’armée de Bachar el-Assad a repris la quasi-totalité du pays et est aux prises avec quelques poches de résistance des islamistes retirés à Idleb.
Le ministre syrien prévient que l’armée pourrait riposter contre les troupes étrangères présentes dans le pays. Ce n’est cependant pas la première fois que la Syrie exige le départ des troupes étrangères américaines et turques de son sol.
Une exigence toujours ressassée
L’exigence du ministre syrien est tout sauf une nouveauté. Le représentant permanent de la Syrie à l’ONU n’a de cesse de ressasser cette revendication du régime de Bachar el-Assad. Après huit années d’affrontement, la Syrie appuyée ardemment par la Russie se dit prête à reprendre le contrôle de tout son territoire pour en finir avec les islamistes. La Russie est le soutien indéfectible de la Syrie dont elle a déjà bloqué treize résolutions à l’ONU. La dernière résolution bloquée par la Syrie avec l’appui de la Chine est en date de la semaine dernière et avait été introduite par l’Allemagne, le Koweit et la Belgique qui exigeaient un cessez-le-feu immédiat à Idleb.
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